Bon, jusqu'ici, j'ai eu assez de tomates pour ma consommation personnelle, et pour en donner quelques unes, mais, là maintenant, c'est la Bérézina (en russe : Березина) !

Pour m'éduquer, je compare... et je vois que dans les parcelles où les tomates résistent le mieux aux maladies, elles sont plantée suffisamment loin les unes des autres (certains bouquins recommandent même 1 m de distance ! l'année prochaine : un plan de tomate à chaque coin du carré en bois) !

Il faut aussi les tuteurer comme il faut (le vent fait des dégats par lesquels s'engouffrent les maladies ?).

Et il faut enlever le feuillage au pied, éviter le contact avec le sol, et des feuilles, et des tomates.

Nos petits camarades expérimentés qui maîtrisent bien le traitement sulfate et soufre ont aussi de meilleurs résultats. Il va falloir s'y mettre. Malheureusement le côté "pensionnat" de nos jardins favorise surement les épidémies...  J'ai beau encercler petit à petit mon jardin de plantes aromatiques (lavandes, romarin, sauge, menthes diverses, consoude, mélisse... les maladies sont là!!!

Le départ a été très bon - c'est sans doute pour cela que j'ai eu des tomates en début de saison (juillet-15 aout). Le terrain (un butte sandwich installée dans un carré et un carré nourri de terreau allemand et de compost d'or...). Les tiges étaient très belles, assez grosses, le développement se faisait bien... mais toute emportée par mon envie de faire cohabiter les plantes "alliées", les tagètes se sont développées encore mieux, et se sont quasiment transformées en arbustes, étouffant les pauvres tomates qu'elles étaient censée protéger ! (les oignons aussi sont devenus bien gros ! Salades et radis, en début, ont aussi bien prospéré au pied des tomates et des tagètes.

Promis, la prochaine fois, le terrain sera bien nourrissant, mais les distances seront suffisantes pour laisser passer les courants d'air qui sèchent les plantes assez vite après l'orage.

Certaines méthodes vont jusqu'à proposer des mini-serres individuelles, pour protéger les tomates de tout ! mais je n'aime pas le plastique, burk ! Si je rate encore l'année prochaine... on verra...